| Récits de Voyages aux quatre coins du monde Récits de voyages, conseils, camping-cars, croisières, actualités. |
|
| Nicolas Sarkozy prend le contre-pied de Hollande... | |
| | Auteur | Message |
---|
Paul Animateur
Messages : 2789 Date d'inscription : 24/03/2011 Age : 56 Localisation : Bourgogne
| Sujet: Nicolas Sarkozy prend le contre-pied de Hollande... Lun 30 Jan 2012 - 7:41 | |
| A l'offensive sur les réformes, Sarkozy prend le contre-pied de Hollande
Le chef de l'Etat a annoncé dimanche soir une hausse de la TVA de 1,6 point à compter d'octobre et la possibilité de conclure des « accords à l'allemande » pour déroger aux 35 heures. Se posant en rempart contre les « rêves à bon marché » du PS.
Des hausses d'impôt pour reconquérir l'opinion. C'était tout le paradoxe de l'intervention de Nicolas Sarkozy, dimanche soir sur neuf chaînes de télévision. Et c'est tout le pari d'une campagne présidentielle atypique et pour le moins compliquée pour lui. Trois jours après la présentation du projet de François Hollande, le chef de l'Etat a abattu ses cartes : une hausse de la TVA de 1,6 point -sans contreparties pour les salariés -et la possibilité de déroger aux 35 heures sans heures supplémentaires au nom de la compétitivité et de l'emploi ; l'augmentation de 2 points de la CSG sur les revenus du capital et une taxe de 0,1 % sur les transactions financières par souci de « justice » ; un relèvement de 30 % des possibilités de construction « sur les trois prochaines années » pour revenir sur le terrain du pouvoir d'achat. « La crise financière s'apaise. L'Europe n'est plus au bord du gouffre. Il faut maintenant faire porter tous nos efforts sur la crise économique », a-t-il affirmé, posé et pédagogue.
Encalminé dans les sondages, qui le donnent tous largement perdant à trois mois du scrutin, le locataire de l'Elysée a pris le contre-pied de François Hollande. Sur le fond comme sur la forme. Nicolas Sarkozy s'est appliqué à donner de lui l'image d'un vrai « chef d'Etat », tourné vers l'intérêt général. Obnubilé par la nécessité de sortir la France d'une crise « historique » et qui prend des mesures structurelles malgré la proximité de la présidentielle. Très loin de l'image de « président sortant » que lui accole son rival pour le ramener à son bilan et l'enfermer dans le passé.
Lui a dépeint -sans le citer nommément-un socialiste archaïque, enfermé dans les « vieilles lunes » et qui propose « des rêves à bon marché ». « Les Français sont revenus de toutes les promesses », a-t-il assuré, pariant « sur le bons sens » des Français qui « ont pris conscience de la crise ».
La stratégie est risquée. Même si elle est limitée dans son ampleur et s'il a pris soin de repousser son entrée en vigueur au mois d'octobre, la TVA sociale est jugée « suicidaire » par une partie des députés UMP. Mais Nicolas Sarkozy est passé outre. « Que faudrait-il faire ? Attendre ? (...) Je n'accepte pas que l'on dise, comme Lionel Jospin avec Vilvoorde : on n'y peut rien », a-t-il plaidé, s'engageant au passage de « ne pas laisser tomber » les salariés de Lejaby. « C'est le courage qui donne la force d'agir » : cette phrase du chef de l'Etat, aux allures de slogan de campagne, a été mise en avant samedi lors du conseil national de l'UMP. Dimanche soir, le chef de l'Etat a préféré insister sur les valeurs de « sincérité », d'« authenticité » et de « lucidité ».
Si Angela Merkel sera à ses côtés pendant la campagne - une première -, c'est un autre chancelier que Nicolas Sarkozy a cité comme modèle : Gerhard Schröder. Ses « réformes ont marché. Pourquoi ne marcheraient-elles pas chez nous ? », a interrogé le chef de l'Etat. Le social-démocrate, qui avait imposé en 2003 des réformes douloureuses à l'Allemagne et était donné largement battu, n'a été coiffé que sur le fil aux élections de 2005. Mieux, reçu à l'Elysée en décembre, il a jugé que les réformes du président français « vont dans la bonne direction ». « Comme lui, Nicolas Sarkozy pourra se targuer d'avoir fait le boulot », dit un proche.
Dans ces circonstances, il n'était pas question pour le président d'annoncer officiellement sa candidature, ce qui aurait été perçu comme un aveu de faiblesse. « Il y a des calendriers ; il y a des obligations », a-t-il tranché, tout en envoyant un signal fort pour rassurer ses troupes : « J'ai un rendez-vous avec les Français, je ne me déroberai pas et franchement, ça approche ». Nicolas Sarkozy a en revanche commencé à faire acte de contrition. Oui, il a bien pensé à la défaite. Oui, il a des « regrets » , sait qu'il n'a pas tout réussi et s'en expliquera « le moment venu ». Un début de mea culpa destiné à exploiter « l'arrogance déplacée » qu'il dit voir chez François Hollande, « persuadé » -martèle la majorité -qu'il a déjà remporté la présidentielle.
PIERRE-ALAIN FURBURY
| |
| | | John Admin
Messages : 4607 Date d'inscription : 14/03/2011 Age : 76 Localisation : Bourgogne (Yonne)
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy prend le contre-pied de Hollande... Lun 30 Jan 2012 - 9:14 | |
| | |
| | | Julie Animateur
Messages : 891 Date d'inscription : 02/04/2011 Age : 44 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy prend le contre-pied de Hollande... Lun 30 Jan 2012 - 16:11 | |
| | |
| | | Paul Animateur
Messages : 2789 Date d'inscription : 24/03/2011 Age : 56 Localisation : Bourgogne
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy prend le contre-pied de Hollande... Mar 31 Jan 2012 - 7:45 | |
| De toutes façons, ce sont les Français qui auront la responsabilité de choisir | |
| | | Julie Animateur
Messages : 891 Date d'inscription : 02/04/2011 Age : 44 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy prend le contre-pied de Hollande... Mar 31 Jan 2012 - 9:03 | |
| Et qu'ils ne se trompent pas Parce qu'ils vont la payer cher | |
| | | Julie Animateur
Messages : 891 Date d'inscription : 02/04/2011 Age : 44 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy prend le contre-pied de Hollande... Mar 31 Jan 2012 - 19:33 | |
| Sarkozy jugé plus crédible qu'HollandeSONDAGE - Les Français font davantage confiance au président sortant pour assumer les missions régaliennes de l'État. Le paradoxe saute aux yeux: nettement en tête dans les sondages sur les intentions de vote, François Hollande est devancé par Nicolas Sarkozy dans tous les domaines qui touchent aux fonctions régaliennes d'un chef de l'État. C'est le principal enseignement de l'enquête OpinionWay - Fiducial pour Le Figaro et LCI. Le président sortant est jugé plus crédible que son adversaire socialiste pour diriger le pays, le réformer et réduire sa dette. Les Français lui font aussi davantage confiance pour les sortir de la crise, même si, dans ce domaine comme dans celui de la lutte contre le chômage, le scepticisme l'emporte quant à la capacité des représentants des deux grandes familles politiques à trouver une issue. Les clivages partisans réapparaissent sur les thèmes historiquement préemptés par l'un ou l'autre camp. Pour lutter contre l'immigration clandestine et l'insécurité, François Hollande ne fait pas le poids face à Nicolas Sarkozy. En revanche, le candidat socialiste est jugé bien plus apte à améliorer le système éducatif que son futur adversaire. | |
| | | Sara Modérateur
Messages : 1061 Date d'inscription : 29/06/2011 Localisation : Fréjus -Djerba
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy prend le contre-pied de Hollande... Mar 31 Jan 2012 - 20:23 | |
| Nicolas Sarkozy scande qu'il faut absolument aller vers le modèle économique Allemand , mais les Français sont-ils bien au fait du fameux modèle économique ?
L'Allemagne fait figure de modèle pour les dirigeants politiques. Pourtant la vérité économique est parfois très différente des discours officiels. Tour d'horizon de quelques contre-vérités sur l'Allemagne.
•«Je pense que nous, Français, nous ferions bien de nous inspirer du modèle allemand en termes de croissance économique» - Jean-François Copé, 30 avril 2010 sur France 24
La croissance allemande n'est pas garantie et montre des signes de faiblesses. «La croissance de l'Allemagne ne peut venir que des exportations, dont 60% vont vers les autres pays européens. Une crise économique durable des partenaires économiques conduirait à une situation très difficile en Allemagne aussi, ce qui est le scénario le plus probable et qu'annoncent les derniers indicateurs», explique Patrick Artus chez Natixis. La croissance ralentit outre-Rhin avec une progression du PIB de seulement 0,5 % au troisième trimestre et il n'est pas exclu que le PIB recule au quatrième trimestre. En France, la croissance devrait être nulle au quatrième trimestre, selon la Banque de France.
•«Il faut aller vers la convergence fiscale franco-allemande» - François Fillon, 22 septembre 2011
La convergence fiscale vers l'Allemagne est le leitmotiv des dirigeants français. Pourtant, la situation fiscale allemande n'est pas très différente de celle de la France. L'imposition sur les sociétés est de 33% en France, de 29,83% outre-Rhin. En 2009, le taux d'imposition des sociétés était encore de 39%, c'est-à-dire le taux le plus élevé d'Europe. En ce qui concerne les PME, le taux d'imposition est de 15% en France, contre 20% en Allemagne. Pour les particuliers, le taux d'imposition maximum atteignait les 42% en Allemagne, un taux qui va baisser avec l'allègement fiscal de 6 milliards votés il y a un mois.
•«Les Allemands sont traumatisés par l'hyperinflation»
L'explication classique donnée à la crainte des Allemands de voir le retour de l'inflation est «le traumatisme de l'hyperinflation» de 1923. Ce refus de l'inflation est pourtant pragmatique. Les ménages allemands épargnent plus que les ménages français, 17,4% de leurs revenus contre 15,26%. Outre-Rhin, la retraite privée par capitalisation est soutenue par l'état, et garantit une rente aux retraités. L'État ne finance que la retraite des plus pauvres. Les Allemands vieillissants sont encouragés à épargner pour les aider lorsqu'ils seront dépendants. C'est pour protéger cette épargne que Berlin a peur de l'inflation, qui obèrerait le pouvoir d'achat des épargnants. Sur les six derniers mois, l'inflation en Allemagne a dépassé les 2,4%, atteignant même 2,6% en septembre sur un an.
•«Tous les moyens sont prioritaires pour réduire la dette et se tenir aux limites imposées par les traités» - Wolfgang Schäuble, ministre des Finances allemands, janvier 2010
La dette allemande est la plus élevée de tous les pays européens. Avec 1700 milliards d'euros, elle représentait 83,2% du PIB début 2011, plus que les 60% autorisés par le traité de Maastricht. Même si les recettes fiscales ont augmenté plus vite que prévu et que le déficit public est maîtrisé, les perspectives d'évolution du poids de la dette ne sont pas bonnes : «Un taux d'endettement public supérieur à 60% du PIB pendant de nombreuses années» se profile , et ce même sans une aggravation de la crise de la dette publique en zone euro, s'inquiétait la Bundesbank. L'Allemagne n'est pas le modèle qu'elle clame être, soulignait le magazine allemand Spiegel : «Les Pays-Bas (64,2%) ou la Finlande (49%) ont plus le droit à se présenter comme le champion de discipline.» En 2012, l'Allemagne fera 26 milliards de nouvelles dettes, a annoncé le ministre des Finances. Le montant de la dette allemande inquiète le président de l'Eurozone Jean-Claude Juncker : «L'endettement de l'Allemagne est plus élevé que celui de l'Espagne (69,6%). Seulement, ici personne ne veut le savoir», a-t-il déclaré à Berlin le 16 novembre.
•«En Allemagne, tous les étudiants font un apprentissage» - Valérie Pécresse, le 21 novembre sur RTL
L'apprentissage est un des piliers de l'enseignement supérieur outre-Rhin. Mais seuls 2/3 des adolescents sont concernés : ceux qui choisissent l'Université ne font pas d'apprentissage. Parmi ceux qui sont dans la filière professionnelle, 54% trouvent une place en entreprise comme apprenti. 16% décident de reprendre des études, 5% commencent un emploi non qualifié. 18% d'entre eux sortent de tout système scolaire entre l'âge de 16 et 18 ans. Ces jeunes adultes n'ont qu'un équivalent brevet. C'est un paradoxe : les entreprises, confrontées au vieillissement rapide de la population, cherchent des apprentis, mais ces jeunes, mal formés dans les collèges professionnels où ils ont été orientés à l'âge de 11 ans, ne correspondent pas aux critères des recruteurs. Les apprentis constituent une catégorie d'employés sous-payée : une apprentie coiffeuse gagne moins de 300 euros par mois. Le salaire moyen d'un apprenti allemand est de 600 euros par mois. En France, le salaire d'un apprenti varie de 341,25 euros (la première année de formation pour les moins de 18 ans) à 1064,70 euros (troisième année pour les plus de 21 ans).
•«Il est clair que l'Allemagne a accompli un excellent travail au cours des dix dernières années, améliorant sa compétitivité, exerçant une forte pression sur ses coûts de main-d'œuvre.» - Christine Lagarde, ministre de l'Économie française, 15 mars 2010
Le chômage allemand a baissé en Allemagne, revenant de 9,5% en 2005 à 6,5%. Si la croissance a aidé à la création d'emploi, ce taux de chômage cache aussi un système qui a recours au travail à temps partiel et aux «mini-jobs». «Le rebond de l'emploi a été accompagné par un accroissement du poids des services, qui utilise plus de temps partiel et payent ses employés moins que le secteur industriel», analyse la BNP. L'absence de salaires minimum dans le secteur des services permet aux employeurs de payer les travailleurs moins de 5 euros de l'heure. Selon l'institut du travail de Duisbourg, l'Allemagne compte 6,5 millions de salariés pauvres, qui touchent moins de 10 euros de l'heure. Deux millions de personnes perçoivent un salaire inférieur à 4 euros de l'heure, soit 720 euros par mois pour un emploi à temps plein
Bonne soirée à tous | |
| | | Papy Doc Animateur
Messages : 584 Date d'inscription : 07/04/2011 Age : 79 Localisation : Champagne
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy prend le contre-pied de Hollande... Mar 31 Jan 2012 - 23:31 | |
| Je vois que les élections approchent Je pense aussi que chacun sera convaincu d'avoir choisi le meilleur candidat Alors soyez cool | |
| | | Sara Modérateur
Messages : 1061 Date d'inscription : 29/06/2011 Localisation : Fréjus -Djerba
| | | | Paul Animateur
Messages : 2789 Date d'inscription : 24/03/2011 Age : 56 Localisation : Bourgogne
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy prend le contre-pied de Hollande... Mer 1 Fév 2012 - 7:47 | |
| Tu as raison Sara mais qui sera le moins mauvais | |
| | | Sara Modérateur
Messages : 1061 Date d'inscription : 29/06/2011 Localisation : Fréjus -Djerba
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy prend le contre-pied de Hollande... Mer 1 Fév 2012 - 8:42 | |
|
Dernière édition par Sara le Mer 1 Fév 2012 - 16:45, édité 1 fois | |
| | | John Admin
Messages : 4607 Date d'inscription : 14/03/2011 Age : 76 Localisation : Bourgogne (Yonne)
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy prend le contre-pied de Hollande... Mer 1 Fév 2012 - 9:03 | |
| Sara, tout va bien Les Français sauront choisir Il y aura des électeurs satisfaits et des électeurs déçus.... c'est ça la démocratie | |
| | | Sara Modérateur
Messages : 1061 Date d'inscription : 29/06/2011 Localisation : Fréjus -Djerba
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy prend le contre-pied de Hollande... Mer 1 Fév 2012 - 9:13 | |
| Bonjour John Bien sur John , je suis tout à fait d'accord , comme tu dis c'est ça la démocratie , Bonne journée | |
| | | Paul Animateur
Messages : 2789 Date d'inscription : 24/03/2011 Age : 56 Localisation : Bourgogne
| | | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy prend le contre-pied de Hollande... | |
| |
| | | | Nicolas Sarkozy prend le contre-pied de Hollande... | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|