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 Le projet de Nicolas Sarkozy est lui aussi sous-financé, estime l'Institut Montaigne

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Paul
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MessageSujet: Le projet de Nicolas Sarkozy est lui aussi sous-financé, estime l'Institut Montaigne   Le projet de Nicolas Sarkozy est lui aussi sous-financé, estime l'Institut Montaigne EmptyMar 17 Avr 2012 - 7:51

Le projet de Nicolas Sarkozy est lui aussi sous-financé, estime l'Institut Montaigne

L'Institut Montaigne, en partenariat avec « Les Echos », a évalué le financement du projet de Nicolas Sarkozy. Les recettes et les économies sur les dépenses seraient surestimées d'environ 20 %. Les nouvelles promesses coûteraient, elles aussi, près d'un cinquième de plus que prévu.

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Des recettes surestimées et des dépenses minorées : comme François Hollande, Nicolas Sarkozy défend un projet présidentiel dont le financement semble trop optimiste. L'Institut Montaigne, qui poursuit le chiffrage des programmes en partenariat avec « Les Echos », affiche un différentiel d'environ 20 % par rapport aux évaluations de l'UMP.

Les promesses faites par Nicolas Sarkozy (augmentation du salaire des enseignants, nouvelles places de crèche, créations de prisons, etc.) coûteraient ainsi un cinquième de plus que le montant affiché (voir tableau ci-contre). A titre d'exemple, la possibilité donnée aux parents de prendre un congé parental jusqu'aux 18 ans de l'enfant, et non plus 3 ans, a été sous-estimée. Parmi les multiples scénarios qu'avait étudiés l'Inspection des affaires sociales en 2006, l'Institut Montaigne en a retenu un intermédiaire, selon lequel un parent sur cinq utiliserait pleinement ce droit, et deux sur cinq à temps partiel. Le think tank parvient à un coût de 500 millions en 2017 - soit 5 fois plus que l'UMP - et de 3,8 milliards en 2030. L'exonération de charges pour les travailleurs indépendants se révèle elle aussi plus coûteuse que prévu (lire ci-dessous).

Les doutes de l'Institut

Les économies sur la dépense font également débat. A moins de tailler dans des prestations très populaires (allocation adulte handicapé, aides au logement, prestations aux anciens combattants, etc.), l'Institut Montaigne ne croit pas à la capacité de l'Etat de réduire de 16 milliards ses dépenses d'intervention et de fonctionnement. Il en attend 11 milliards par an. Il reproche à l'UMP de compter certaines économies deux fois : le gel des dotations aux collectivités locales, par exemple, est estimé à 4 milliards d'euros. Et le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux dans les grandes collectivités locales en apporterait 2,5 milliards de plus. Or, cette mesure ne s'ajoute vraisemblablement pas à la première : elle en serait une composante. La poursuite de la révision générale des politiques publiques, par ailleurs, ne rapporterait pas 6 milliards, mais six fois moins. Car si la RGPP a bien permis de dégager 6 milliards d'économies sur le dernier quinquennat, environ 4,5 milliards correspondent à des économies brutes, desquelles doivent être retranchées les primes catégorielles. Dans bien des cas aussi, l'Institut Montaigne se trouve dans l'incapacité de chiffrer les mesures. Le ralentissement des dépenses d'assurance-maladie, à hauteur de 13 milliards d'euros est par exemple impossible à évaluer (lire page 5). De même, le gel de la participation de la France au budget européen n'est pas acquis. L'UMP en attend pas moins de 3 milliards par an. Si l'Institut Montaigne retient les estimations du parti sur ces deux derniers points, c'est moins pour les valider que par incapacité à y apporter une contre-expertise.

Quelques « oublis »

Le rendement des hausses d'impôt, enfin, serait surévalué d'environ un quart (23 %). Mais l'Institut Montaigne reconnaît que l'exercice est très périlleux. L'imposition minimum des grands groupes mondiaux, qui n'acquittent parfois aucun impôt sur les sociétés, est « compliquée à mettre en oeuvre » et pourrait encourager certaines entreprises à transférer leur siège social hors de France. Malgré ces réserves, l'Institut Montaigne valide les 3 milliards de rendement attendus par l'UMP. Il ne retient pas, en revanche, les 3 milliards que Nicolas Sarkozy espère tirer d'une éventuelle taxe sur les transactions financières à l'échelon européen. François Hollande, pourtant très volontariste sur le sujet, n'a d'ailleurs pas intégré cet éventuel impôt dans son projet. Par souci d'équilibre, l'Institut Montaigne fait donc le choix de la retirer du périmètre de recettes de l'UMP. Cette taxe est envisagée au niveau européen avec un périmètre plus large que celui appliqué en France (produits dérivés). Mais la directive n'a été adoptée pour l'instant que par 9 pays.

La suppression de la prime pour l'emploi (PPE) est elle aussi surestimée. L'UMP en attend 2,5 milliards par an, alors qu'elle n'en apporterait en réalité que 1,6 milliard. Pourquoi un tel écart ? L'équipe de campagne du candidat fait ses calculs en supposant que la PPE aurait été indexée sur l'inflation l'an prochain. Sa suppression n'en rapporte que davantage. Mais l'argument est contestable : la PPE n'a pas été revalorisée depuis le début du quinquennat. Il y a donc fort à parier que la droite aurait fait le même choix pour les années qui suivent. L'UMP, enfin, « oublie » de comptabiliser certaines baisses d'impôts. L'Institut Montaigne les a donc réintégrées au tableau. C'est notamment le cas des droits de mutation, que Nicolas Sarkozy propose de diviser par deux, ce qui représente un manque à gagner de 3,2 milliards pour les finances publiques.

LUCIE ROBEQUAIN
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MessageSujet: Re: Le projet de Nicolas Sarkozy est lui aussi sous-financé, estime l'Institut Montaigne   Le projet de Nicolas Sarkozy est lui aussi sous-financé, estime l'Institut Montaigne EmptyMar 17 Avr 2012 - 8:57

Martine Aubry en pole position pour Matignon Embarassé

Le projet de Nicolas Sarkozy est lui aussi sous-financé, estime l'Institut Montaigne 2e702c60-87e2-11e1-ba41-0fb479617a45-493x328

Plus ancrée à gauche que Hollande, bénéficiant déjà d'une expérience gouvernementale avec son poste de numéro deux dans l'équipe Jospin, elle bénéficie en outre du soutien des militants socialistes.

Bien placée, mais muette. De ses ambitions éventuelles pour Matignon, Martine Aubry ne dira rien. Si ce n'est cette phrase qu'elle répète en boucle à quiconque l'interroge sur le sujet: «Mon seul objectif est d'avoir un président de gauche le 6 mai.» Pour le reste, elle verra plus tard. Et c'est donc à l'aune de ses récentes déclarations qu'il faut déceler, en filigrane, des indices éventuels de son intérêt pour le poste de premier ministre.

Premier d'entre eux: son départ de la direction du PS; Martine Aubry l'a annoncé, elle ne se représentera pas pour un nouveau mandat au poste de première secrétaire du parti. Elle est donc «disponible», comme on dit au PS. Mais cela ne suffit pas. Il faut en plus, et toujours selon la phraséologie socialiste, être «en situation». Elle ne l'est pas encore totalement.

«La logique politique»

Certes son bilan à la tête du PS plaide pour elle. Martine Aubry ne manque d'ailleurs pas de le rappeler. «Je crois que j'ai fait mon travail, je l'ai rénové, j'ai préparé le projet, l'accord avec nos partenaires. Nous avons gagné toutes les élections, tout cela pour qu'il y ait un président de gauche pour redonner à la France ses couleurs», explique la maire de Lille. Comprendre: si François Hollande est en situation de succéder à François Mitterrand, c'est bien parce qu'à la tête du PS Martine Aubry a tout fait pour qu'il le soit. Et encore mardi soir à Lille, où elle accueille François Hollande pour l'un des derniers grands meetings de sa campagne.

Chef du parti d'opposition, arrivée en finale de la primaire PS, plus ancrée à gauche que Hollande, bénéficiant déjà d'une expérience gouvernementale avec son poste de numéro deux dans l'équipe Jospin, Aubry bénéficie en outre du soutien des militants socialistes. Lors du discours du Bourget, ils ont acclamé la première secrétaire lorsque les organisateurs ont diffusé son image sur les écrans géants. Laurent Fabius résume: «Martine Aubry, c'est la logique politique, c'est ce que les gens attendent.»

«Cohabitation»

Mais François Hollande le souhaitera-t-il? Car, après tout, la maire de Lille est aussi l'une de ses rivales historiques au sein du PS. Celle qui n'avait pas hésité, comme le rappelle un récent article duNew York Times, à le traiter en privé de «couille molle». Durant la campagne de la primaire, elle ne s'était pas montrée très tendre non plus en dénonçant le «flou» des propositions de son adversaire. Une attaque que la droite avait ensuite abondamment relayée. Bref, pour Hollande, nommer Aubry à Matignon reviendrait à une sorte de «cohabitation». Un mot que rejette Martine Aubry qui assure qu'il y a moins de différence entre elle et le candidat socialiste qu'il n'y en avait à l'époque entre François Mitterrand et Michel Rocard.

Quoi qu'il en soit, l'avenir de Martine Aubry n'est plus entre ses mains. Et c'est bien le score de Jean-Luc Mélenchon au soir du premier tour qui propulsera, ou pas, la première secrétaire du PS vers Matignon. Sans compter que les autres premiers ministrables n'ont pas lâché l'affaire. Avec d'autres atouts, Jean-Marc Ayrault, Pierre Moscovici, Manuel Valls ou Michel Sapin peuvent eux aussi prétendre s'installer dans le fauteuil détenu jadis par Lionel Jospin. Mais, cette fois, avec un président de gauche.

mondieu
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MessageSujet: Re: Le projet de Nicolas Sarkozy est lui aussi sous-financé, estime l'Institut Montaigne   Le projet de Nicolas Sarkozy est lui aussi sous-financé, estime l'Institut Montaigne EmptyMer 18 Avr 2012 - 7:44

C'est pas triste Oups

Ceci dit, comme nous allons vers de réelles difficultés comme en Espagne ou en Italie, ce ne sera pas évident pour elle Embarassé
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Julie
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MessageSujet: Re: Le projet de Nicolas Sarkozy est lui aussi sous-financé, estime l'Institut Montaigne   Le projet de Nicolas Sarkozy est lui aussi sous-financé, estime l'Institut Montaigne EmptyMer 18 Avr 2012 - 8:54

Sondages : nouveau recul pour Nicolas Sarkozy au premier tour

L'écart entre le président sortant et François Hollande se creuse au premier et au second tour, selon un sondage CSA paru hier soir.

L'écart entre les deux candidats de tête serait en train de se creuser en faveur de François Hollande à moins de cinq jours du scrutin, les sondages l'affirment. Le candidat socialiste aurait désormais cinq points d'avance sur Nicolas Sarkozy (29% contre 24%) au premier tour, selon le sondage CSA pour BFMTV-RMC-20 Minutes. Un sondage BVA pour Orange-RTL et le Spqr paru ce matin entérine cet avantage, de deux points seulement (29,5% contre 27,5%).

Les intentions de vote au second tour, elles, restent stable François Hollande est toujours donné largement vainqueur (56 à 58% des voix selon les sondages). Derrière, Marine Le Pen (17%) devance de peu Jean-Luc Mélenchon (15%). Le candidat du Modem François Bayrou est toujours autour des 10%.

Mais l'enjeu de cette élection, c'est aussi le niveau du rapport gauche-droite global. Selon gaël Sliman (BVA) « Avec 45,5% d'intentions de vote pour l'ensemble des candidats de gauche contre 42,5% en faveur de la droite, le candidat socialiste dispose de réserves considérables pour le second tour. » Ce niveau se situe 10 points au-dessus de celui de 2007 et est encore meilleur que le rapport observé en 1988 lors de l'élection très large (54% contre 46% au second tour) de François Mitterrand face à Jacques Chirac. A l'époque, le rapport était de 45% à gauche contre 51% à droite.

Réfléchir
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MessageSujet: Re: Le projet de Nicolas Sarkozy est lui aussi sous-financé, estime l'Institut Montaigne   Le projet de Nicolas Sarkozy est lui aussi sous-financé, estime l'Institut Montaigne EmptyMer 18 Avr 2012 - 9:24

Paul a écrit:
C'est pas triste Oups

Ceci dit, comme nous allons vers de réelles difficultés comme en Espagne ou en Italie, ce ne sera pas évident pour elle Embarassé

Tout a fait d'accord avec toi Paul Clindoeuil
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MessageSujet: Re: Le projet de Nicolas Sarkozy est lui aussi sous-financé, estime l'Institut Montaigne   Le projet de Nicolas Sarkozy est lui aussi sous-financé, estime l'Institut Montaigne EmptyMer 18 Avr 2012 - 22:32

Oui, mais quand même, revoir Mme Aubry (Brochen) au commande de notre pays Réfléchir

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