Sarkozy passe devant Hollande au premier tour

Sarkozy passe devant Hollande au premier tour

Selon un sondage Ifop pour Europe 1- Paris Match - Public Sénat, le président candidat devance pour la première fois son adversaire socialiste en intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle, en recueillant 28,5% contre 27%.

La contre-offensive médiatique de Nicolas Sarkozy semble porter ses fruits. Pour la première fois, le président candidat passe en tête des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle, en recueillant 28,5% contre 27% pour son principal rival, le socialiste François Hollande, selon un sondage Ifop pour Europe 1-Paris Match-Public Sénat à paraître mardi. Nicolas Sarkozy gagne ainsi 1,5 points, au détriment du candidat du PS, par rapport à un sondage réalisé il y a deux semaines.

En troisième place, la candidate du Front national, Marine Le Pen, recueillerait 16% des intentions de vote (- 1 points), suivie par François Bayrou (MoDem) à 13% (+ 0,5). Le candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, confirme sa percée en obtenant un score à deux chiffres (10%, + 1,5).

Au second tour, l'écart reste large mais se resserre entre le favori des sondages, François Hollande, qui obtient 54,5% des intentions de vote (- 2 points), et Nicolas Sarkozy, dont la courbe s'établit à 45,5% (+ 2).

Après une interview comme hier soir sur TF1, à la place de Hollande je dirais :

"c'est clair que t'est 100 fois plus compétent que moi ; tient, gardes les clés de la grosse voiture, je ne me sent pas capable"..

Nicolas, excellent : de la poigne, de la répartie, une endurance de feu, des idées claires bien exprimées, du concrêt, pas de discours oui-oui je te fait plaisir / pas de langue de bois (c'est l'inverse de Mister Hollande, et ça fait du bien) : moi je voterai pour toi Nicolas

C'est une excellente nouvelle ... preuve que certains commencent à se réveiller, et se rendent compte que Sarkozy n'a pas fait un si mauvais boulot que cela, et qu'avec Hollande (ah ses fameux meetings soporifiques au possible), c'est la ruine assurée.

Maintenant ce n'est qu'un sondage, donc on verra par la suite, il risque aussi d'y avoir une courbe inverse, qui plus est les socialistes vont encore redoubler de violence anti-sarkozyste, mais bon à part le Fouquets, le yacht de Bolloré, le bilan, que peuvent-ils dire d'autre ?
Rien, le vide le néant, c'est d'ailleurs tout ce qu'ils proposent.

2 minutes pour rire.
C'est l'histoire d'une institutrice qui dit à ses élèves : M. Hollande va venir visiter notre école. Il faut lui faire de beaux cadeaux. Moi, dit une petite fille, je vais lui offrir un beau bouquet. Moi dit une autre, je vais lui offrir des chocolats. Moi dit enfin un petit garçon, je vais lui offrir 6 petits chatons socialistes qui viennent de naître à la maison. Bien dit la maîtresse. M. Hollande arrive. la petite fille donne les fleurs. l'autre petite fille donne les chocolats. Et le petits garçon donne 4 petits chatons. Quand Hollande est parti, la maîtresse demande au petit garçon : Pourquoi as-tu offert seulement 4 petits chatons à M. Hollande ? Et le petit garçon : Parce qu'il y en avait deux qui avaient ouvert les yeux.

Allez, Sarko!

Oui, il faut continuer! Les socialistes paniquent! La preuve: ils appellent Chevènement, Jospin, la CGT, Bedos,..... à leur secours..... Heureusement qu'on a eu Sarko pendant la crise. Le mou, la fraise des bois nous aurait conduit dans le mur en augmentant le nombre des fonctionnaires pour l'aider ....., en creusant le déficit, en augmentant les impôts et le prix de l'électricité,.... Hollande, ce serait la ruine pour la France et les Français.

Caro a écrit:

2 minutes pour rire.
C'est l'histoire d'une institutrice qui dit à ses élèves : M. Hollande va venir visiter notre école. Il faut lui faire de beaux cadeaux. Moi, dit une petite fille, je vais lui offrir un beau bouquet. Moi dit une autre, je vais lui offrir des chocolats. Moi dit enfin un petit garçon, je vais lui offrir 6 petits chatons socialistes qui viennent de naître à la maison. Bien dit la maîtresse. M. Hollande arrive. la petite fille donne les fleurs. l'autre petite fille donne les chocolats. Et le petits garçon donne 4 petits chatons. Quand Hollande est parti, la maîtresse demande au petit garçon : Pourquoi as-tu offert seulement 4 petits chatons à M. Hollande ? Et le petit garçon : Parce qu'il y en avait deux qui avaient ouvert les yeux.

Comme quoi, les chats se rendent compte des réalités

Tu as raison Paul

Il parait que les chats voient dans la nuit

L'écart diminue entre Hollande et Sarkozy, selon l'institut CSA

PARIS (Reuters) - François Hollande et Nicolas Sarkozy seraient à égalité au premier tour de la présidentielle avec 28% des voix et le candidat socialiste perdrait une partie de son avance au second, selon un sondage CSA pour BFM-TV, RMC, 20 Minutes et CSC diffusée mercredi.

Mardi, dans une enquête de l'Ifop, le président sortant devançait le candidat socialiste au premier tour, mais une autre étude de la Sofres donnait François Hollande toujours en tête et Nicolas Sarkozy en baisse.

Selon l'enquête CSA, tous deux sont à égalité au premier tour. François Hollande perd deux points tandis que Nicolas Sarkozy est stable.

En troisième position, Marine Le Pen gagne 1 point (16%). Elle devance François Bayrou (13%, stable) et Jean-Luc Mélenchon (11%, +1). Suivent ensuite Eva Joly (1%, -1), Dominique de Villepin (1%, -0,5), Nicolas Dupont-Aignan (1%, +0,5), les autres candidats ne dépassent pas 0,5% d'intentions de vote.

Dans l'hypothèse d'un second tour qui opposerait le président sortant au candidat socialiste, François Hollande continuerait de l'emporter malgré un net resserrement : 54% d'intentions de vote (-2) pour le candidat du PS contre 46% (+2) en faveur de Nicolas Sarkozy.

Ce sondage a été effectué les 12 et 13 mars auprès d'un échantillon représentatif de 1.007 personnes âgées de 18 ans et plus, dont ont été extraites 861 personnes inscrites sur les listes électorales en France.

Sondage: Sarkozy devant Hollande

Nicolas Sarkozy (27,5%) arriverait en tête, suivi de très près par François Hollande (27%), largement devant Marine Le Pen (17,5%), si le premier tour de l'élection présidentielle avait lieu dimanche prochain, selon un sondage Ifop pour le JDD paru aujourd'hui..

Au second tour, le candidat socialiste l'emporterait largement sur son rival UMP (54/46), précise l'étude. Il profiterait d'un très bon report des voix s'étant portées sur Jean-Luc Mélenchon (82%) et dans une moindre mesure du soutien des électeurs de François Bayrou (33%), est-il souligné.

Au premier tour, derrière le duo de tête au coude à coude, puis la candidate du Front national, François Bayrou (MoDem) se classerait quatrième avec 13% des voix, talonné par Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) à 11%. La candidate écologiste Eva Joly obtiendrait 2,5%, suivie de Nathalie Arthaud (LO), Philippe Poutou (NPA), et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) avec chacun 0,5%. Jacques Cheminade, le dixième candidat qui affichait plus de 500 parrainages à la date limite du 16 mars, donc en théorie qualifié pour concourir, recueillerait moins de 0,5% des voix.

Dans un autre sondage réalisé par LH2 et le site Yahoo!, le candidat président est en forte hausse de 4,5 point par rapport au dernier sondage, à 27,5%. Mais le candidat socialiste reste en tête, avec 30,5% des intentions de vote.

Sondage: Sarkozy en tête au 1er tour

Nicolas Sarkozy se détache en tête avec 30% (+2 points) d'intentions de vote au 1er tour de la présidentielle devant François Hollande (28%, inchangé), tandis que Jean-Luc Mélenchon (13%) rejoint François Bayrou sur les talons de Marine Le Pen, selon un sondage CSA.

D'après cette étude réalisée le 19 et 20 mars pour BFMTV, 20 minutes et RMC, publiée aujourd'hui, la candidate du Front national, créditée de 13,5%, perd 2,5 points d'intentions de vote par rapport à un précédent sondage CSA la semaine dernière (12-13 mars). C'est un des principaux enseignements avec la progression de deux points dans le même temps de Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), désormais au même niveau que François Bayrou (MoDem), qui, lui, stagne à 13%. Nicolas Sarkozy engrange aussi deux points à 30%. Il passe devant François Hollande alors que les candidats UMP et PS étaient chacun à 28% il y a huit jours, toujours selon l'institut CSA.

Au second tour François Hollande est toutefois donné largement vainqueur, à 54% contre 46% au président sortant (inchangé). Au premier tour, derrière Sarkozy et Hollande et le trio Le Pen/Mélenchon/Bayrou dans un mouchoir de poche, aucun candidat ne dépasse les 2%, le score dont est créditée Eva Joly (EELV) qui gagne 1 point. Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) s'affiche à 0,5% (-0,5 point), tandis que Nathalie Arthaud (LO), Philippe Poutou (NPA) et Jacques Cheminade récoltent moins de 0,5% d'intentions de vote. 10% des sondés n'en expriment aucune.

Pour Jérôme Sainte-Marie, directeur du département Opinion de CSA, les deux points gagnés par Nicolas Sarkozy "tiennent peut-être un peu au forfait de Dominique de Villepin, mais s'expliquent davantage par des gains importants parmi les anciens électeurs de Jean-Marie Le Pen et les ouvriers". Une catégorie socio-professionnelle dans laquelle le candidat UMP "fait désormais jeu égal avec François Hollande et Marine Le Pen", souligne-t-il. Quant à Jean-Luc Mélenchon, "juste après le rassemblement réussi et médiatisé de la Bastille" le 18 mars, il "amène des personnes jusqu'alors attentistes ou indifférentes à déclarer une intention de vote" et en engrange notamment parmi les anciens électeurs d'Olivier Besancenot (NPA), analyse Jérôme Sainte-Marie.

ça se précise

À l'UMP, élus et militants retrouvent le sourire

Les sarkozystes parient que le président-candidat virera en tête au premier tour.

Indifférent aux sondages, Nicolas Sarkozy? «Il n'y a pas si longtemps, on aurait payé pour être à ce niveau!», a-t-il lancé à sa garde rapprochée, en fin de semaine dernière. Le président-candidat se garde de tout triomphalisme, mais il dissimule mal sa satisfaction d'avoir rattrapé son retard sur François Hollande.

Et son optimisme regonfle le moral des troupes. Pour Jean-Pierre Raffarin, «le candidat a réhabilité le président». Avant l'été, le risque d'une finale PS-FN planait encore. Depuis qu'il remonte dans les sondages, «Nicolas Sarkozy a installé le deuxième tour», pense l'ex-premier ministre. Raffarin n'est pas du genre à céder à l'euphorie: mi-mars, il estimait que le champion de l'UMP avait «un peu plus d'une chance sur trois de l'emporter». Aujourd'hui, il parle d'«une chance sur deux».

Hervé Novelli, lui, se veut «raisonnablement confiant». «On assiste à une lente érosion du vote Hollande et à une progression ininterrompue, même si elle est lente aussi, du vote Sarkozy», analyse le secrétaire général adjoint de l'UMP. D'où, selon lui, l'importance de la question du timing: «Reste-t-il encore suffisamment de temps pour que les courbes du deuxième tour se croisent?»

Oui, selon certains élus de l'UMP qui estiment que les événements de Montauban et Toulouse vont avoir un impact positif sur la campagne de leur candidat. «La séquence Merah a fait gagner du temps de campagne à Nicolas Sarkozy en le représidentialisant. Les électeurs ont vu le président en “live”», se félicite un parlementaire UMP. Pour Lionnel Luca, «c'est sur ses qualités que Sarkozy fera la différence avec Hollande au second tour». «On a très bien vu comment le président, qui sait gérer les pires difficultés, creuse l'écart avec un François Hollande réduit à faire le clone derrière lui et montrant qu'en pareille situation, il serait bien embarrassé», estime l'élu de la Droite populaire. «J'ai toujours considéré que ça serait difficile, mais si on fait une bonne campagne, nous sommes en mesure de virer en tête le 22 avril», ajoute Luca, qui conseille de mettre en avant le bilan du quinquennat.

Autre catégorie, ceux qui affirment y avoir «toujours cru», mais qui ont attendu pour le dire le premier sondage où Nicolas Sarkozy dépassait François Hollande au premier tour. C'est le cas de Jean-Louis Borloo, qui vient de s'«engager» auprès du président-candidat. «Je suis beaucoup moins inquiet qu'en 2007, car la France a changé: dans les banlieues par exemple, c'est beaucoup moins dur qu'à l'époque», confie l'ex-ministre de l'Écologie.

Un auditoire survolté

Nathalie Kosciusko-Morizet, elle, assure: «J'y crois, mais moi, j'y crois depuis le début.» Ce qui n'est pas forcément le cas des électeurs de droite qu'elle croise sur le terrain. «Là, raconte-t-elle, j'ai senti le changement. Mon baromètre, c'est le comportement de mes électeurs, à Longjumeau. Depuis qu'ils ont recommencé à y croire, ils viennent vers moi, ils me posent des tas de questions.»

«On voit revenir vers nous les déçus du sarkozysme», confirme Valérie Pécresse, sa voisine des Yvelines. Elle aussi a «toujours cru en la réélection de Nicolas Sarkozy». Et les quelque «30 % d'indécis chez les électeurs qui penchent pour François Bayrou et chez ceux tentés par Marine Le Pen» rendent la ministre du Budget «sereine» dans la perspective du second tour.

Valérie Rosso-Debord met quiconque au défi de mettre sa foi en doute: «Le sourire ne m'a jamais quittée.» Elle se réjouit aujourd'hui de le voir «réapparaître sur tous les visages, dans les meetings du candidat comme dans les réunions de circonscription où l'on fait systématiquement le plein». La députée de Meurthe-et-Moselle souligne l'effet «démultiplicateur» de la campagne: «Les gens ont eu tellement peur de la défaite et ont tellement été paralysés qu'aujourd'hui, ils souhaitent se rattraper et se “surmobiliser”.»

Samedi, à Rueil-Malmaison, pour son grand retour dans les Hauts-de-Seine, c'est effectivement à un auditoire survolté que Nicolas Sarkozy a proposé: «Écrivons ensemble la plus formidable histoire de la vie politique récente!» La salle a adoré, même si le message signifiait aussi que rien n'est fait, comme le souligne le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, quand il explique: «Il était normal que l'histoire de cette élection, que tout le monde annonçait comme déjà écrite, se révèle en réalité encore à écrire.»

attendons pour voir

Salut les amis

Vous énervez pas et ne me tapez pas.... , John à dit il y a peu qu'un forum doit être un lieu d'échanges , je vais donc me permettre de donner mon opinion. Opinion partagée par beaucoup d'ailleurs...
je ne suis pas vraiment de droite , pas vraiment de gauche non plus....
je ne me reconnais ni chez les uns ni chez les autres
Notre actuel président ...je ne supporte pas sa façon de s'accrocher pitoyablement au pouvoir en changeant constamment ses dires , en chassant sur les terres de tout le monde de la droite à la gauche , en racontant tout et n'importe quoi pour essayer de ratisser le plus largement possible. Je ne dis pas qu'il ait fait pire que d'autre , mais pas forcément mieux non plus (personne ne peut ni ne pourra jamais le savoir.. )
le candidat socialiste ...il m'amuse (enfin pas trop quand même , car ça ne va peut être pas arranger la France... ), il tente désespéremment de se donner un air important , de paraître assuré , de promettre tout et n'importe quoi...bien gentil , bien gentil mais totalement incapable....
La société et les médias nous imposent malheureusement leur dictature... c'est comme une chanson qu'on vous passe 100 fois par jour pour vous conditionner, on conditionne les gens pour les faire aller là ou l'on veut qu'ils aillent....et ça marche, ne laissant aucune chance à d'autres candidats qui peuvent aussi être intéressant mais que personne n'écoutent...
Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui pensent un peu comme moi , mais qui n'osent pas le faire savoir ,pour ne pas passer pour des imbéciles...c'est comme ça (on doit entrer dans le moule)
pour moi ce sera donc le candidat orange au premier tour...(c'est pas la panacée, mais c'est le seul qui soit un peu sérieux, pour moi je précise...) et pique-nique au second...j'espère qu'il fera beau
Bonne journée à tous

Si tu veux tu peux enlever ce message John...promis je ne t'en voudrais pas

Sara, enfin une opinion

Comme le dit notre président, le politiquement correct (qui nous est imposé par les bobos et leur médias) ne doit pas être la seule façon de penser. ni de raisonner.

Chacun à le droit de s'exprimer et d'avoir des opinions différentes

Merci John... c'est vrai que ce n'est pas toujours facile quand on est un peu à

part , mais j'assume

Chacun a le droit d'avoir ses opinions Sara

Mais ça n'est pas facile de se forger une opinion avec ce que nous recevons comme informations de nos médias

Moi, par exemple, je ne lit que le Figaro

Sara, tu as raison de donner ton avis

Moi c'est la même chose, même si j"entend bien ce que tu dits sur notre président, pour moi il reste le meilleur pour l'avenir de notre pays, de nos familles et de nos enfants.

Les autres n'ont que des critiques contre lui, mais ils ne proposent rien de concret. En plus, il n'ont jamais démontré qu'il étaient capable de gérer notre pays.

Ceci n'est que mon avis

c'est normal Julie , tu assumes toi aussi tes opinions, c'est une bonne chose ,

Mesdames

Qui est pour Hollande

les filles

L'intelligence, c'est de pouvoir discuter, d'échanger, de ne pas avoir les mêmes opinions, mais de savoir en parler

John a écrit:

Mesdames

Sara, John et Paul

Sarkozy, confidences d'un candidat «heureux»

Nicolas Sarkozy, qui se réjouit en privé de sa hausse dans les sondages, estime que la dynamique est de son côté.

Il y a cinq ans, Nicolas Sarkozy lançait à la Réunion, sur une place écrasée de soleil: «Cette campagne, je commence à bien la sentir.» Dans le bar tabac L'Avenir à Vestric-et-Candiac, un village près de Nîmes (Gard), le président sortant ne prononce pas les mêmes mots: «J'ai cinq ans de plus, je ne fais pas les mêmes erreurs», sourit-il. Mais il n'en pense pas moins. Après s'être entretenu avec des buralistes - juché sur une chaise de bar, devant le comptoir -, après avoir bu un café et posé pour les photographes amateurs, le président livre à quelques journalistes son «sentiment» sur la campagne. «Ça fait quatre ans qu'on me dit: “Et vous y croyez encore?” Quatre ans que je me tape ça. Et aujourd'hui, vous mettez ma campagne dans les campagnes qui ne fonctionnent pas?»

Méthode Coué, intimidation de l'adversaire, ou conviction profonde? Quoi qu'il en soit, Nicolas Sarkozy y croit. Et alors que la plupart des sondages le donnent désormais en tête au premier tour, et que l'écart avec François Hollande se réduit au deuxième, il savoure. «Une campagne ne se joue pas sur les sondages mais sur les émissions, les audiences, les salles, le nombre de gens… La façon dont ils écoutent. Le sentiment qu'on a dans les salles… On fait des salles qu'on ne faisait pas en 2007! C'est immatériel, c'est un sentiment. Mais les mouvements de fond, on les sent venir avant les sondages.»

Alors que ses proches se disent persuadés que le drame de Toulouse profite au président, dont la gestion a été jugée bonne par une majorité de Français, Sarkozy botte en touche: «La dynamique de notre campagne a commencé bien avant Toulouse. Dire que Toulouse profite, c'est choquant. C'est un drame épouvantable.»

«On verra le 6 mai qui a raison»

Sans le dire explicitement, le président-candidat laisse entendre que la montée de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages se nourrit des failles et des contradictions de François Hollande. «Ce qui compte dans une campagne, c'est une dynamique, M. Mélenchon l'a!», martèle-t-il. Nicolas Sarkozy, qui a une nouvelle fois nié avoir confié au Monde (publié samedi dernier) qu'il allait «gagner» parce que son adversaire socialiste était «nul», ne dit pourtant pas autre chose, en creux. «Quelle est l'idée qu'on retient du projet de Hollande? Une seule! (la taxation des hauts revenus à 75 %, NDLR). Moi je fais campagne sur les idées et les engagements. On verra le 6 mai qui a raison.». Et il ajoute, s'affichant comme un vieux routier des batailles électorales: «On ne peut pas gagner une campagne sans proposer des choses.»

Lui est persuadé que sa stratégie est la bonne. Sur le fond: à droite toute, «au peuple», avec le régalien (sécurité, immigration, frontières) comme fil rouge. Mais aussi sur la forme. «J'ai toujours pensé que je devais être candidat mi-février, je ne pouvais pas être candidat et président six mois, ce n'est pas simple.» Le président, qui fait désormais un meeting par soir, estime qu'il est dans le bon tempo, même s'il juge que ce rythme est «lourd»: «Une campagne, c'est quelque chose qui s'accélère. Il ne faut pas accélérer, puis freiner», ajoute-t-il en visant Hollande, qui n'a pas changé de stratégie depuis que son adversaire est entré dans l'arène. «Je suis heureux d'être en campagne, conclut le président. Je fais la campagne le mieux que je peux (…) Même si entretenir le feu sacré, la passion, pendant tout ce temps, c'est difficile… Allez, il reste trois semaines.»

... merci Paul